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Document Pedagogique Biodiver'Cite Concours Photo Micropolis 2024
Micropolis | Concours photos | Education artistique et culturelle
En 2023-2024, la DAAC, en partenariat avec Micropolis , organise un concours de photographies autour de la nature qui a pour thème Biodiver’cité, à la recherche des trésors naturels au coin de la rue . Il vise à observer et photographier la biodiversité en milieu anthropisé, qu’elle soit présente de manière spontanée ou à la suite d’aménagements humains la favorisant.
Original link
PHOTOGRAPHIE & PERFORMANCE
Richard LONG, A Line Made by Walking, 1967.

 
ENTRE PHOTOGRAPHIE PLASTICIENNE ET ARTISTIQUE
Sophie RISTELHUEBER, Eleven Blowups
1
, Middle East, 2006.
 
Martin PARR, The Leaning Tower of Pisa. Pisa, Italy, 1990, extrait de la série Small World.

« Je fais des images sérieuses qui s’efforcent d’être divertissantes. Je photographie mon hypocrisie et celle de ma société. On m’accuse de ne pas prendre parti. Refermer On m’oppose au photo-reporter qui dit vouloir dénoncer ou changer le monde. Le photographe documentaire ne veut pas dénoncer, il veut révéler et comprendre. J’apporte également mes qualités d’Anglais. Nous croyons en l’insinuation, en l’ironie, et je crois à l’expression de l’ambiguïté à travers la photographie. Je suis très intéressé par la vulnérabilité, celle que recherche le comédien quand il nous fait rire de nous-mêmes. C’est cette même vulnérabilité que je tente d’exploiter, de rendre manifeste à travers ma propre photographie. »
 
PHOTOGRAPHIE à la production cinématographique
Gregory CREWDSON, Funerary Back Lot, 218-2019, 127 x 226.1 cm.
 
Denis DARZACQ, Extrait de la série : La Chute, 2006.
 
PHOTOGRAPHIE PLASTICIENNE
Édouard LEVÉ, Série Rugby, Sans titre, 2003.
 
PHOTOGRAPHIE PLASTICIENNE
John COPLANS, Back with Arms Above, 1984, tirage argentique, 72 x 61 cm.

John COPLANS développe une pratique photographique où il représente son corps nu, en noir et blanc, souvent fragmenté, la tête toujours hors-champ. Il désigne toutes ces images réalisées entre 1984 et 2002 par l’intitulé générique Self Portrait ; titres et sous-titres descriptifs spécifient la partie du corps représentée ou la posture.

Objet premier, singulier et impersonnel, le corps est le support d’une exploration jubilatoire, sans cesse renouvelée, de la vie des formes.

Souvent réduite à la représentation du corps vieilli, l’œuvre de Coplans répond à une visée plus ludique et universelle, inscrite dans une histoire longue des formes artistiques par le jeu de relations métaphoriques à la nature ou à la sculpture. Elle redéfinit le sens même de l’âge – non comme une progression vers la fin de vie, mais plutôt comme l’occasion d’une inscription dans la longue durée de l’espèce humaine et d’une entreprise de remémoration des formes primitives.

L’absence du visage et le choix du fragment comme élément plastique ont libéré un flux d’inventions et d’analogies formelles qui semblait inépuisable et n’a cessé qu’avec la disparition de l’artiste. Les images de Coplans sont tour à tour contenues et explosives, drôles, provocantes, toujours soigneusement méditées. Elles répondent à une exigence de clarté qui transfigure le pathos expressionniste.